Une tour au panorama imprenable
Entre panoramas idylliques et … polémiques écologiques, espérons que cette baie retrouve un jour son aspect naturel… En attendant, les organisations se battent pour défendre le parc naturel de Gata et Nijar
La tour, en excellent état depuis sa restauration, domine le village de Carboneras, l’île de San Andrés et la baie d’El Algarrobico.
Elle faisait partie d’un vaste réseau de défense de la côte. D’ici, les gardiens pouvaient voir les signaux émis par la Torre del Pirulico de Mojácar au Nord, ainsi que ceux du plateau de la Mesa Roldan au sud.
Un escalier très raide permet de grimper au sommet de la tour. D’ici, la vue s’étend par météo très claire jusqu’à San Juan de Terreros, la frontière avec la province de Murcie.
La promenade est agréable, même si le chemin escarpé de la face sud peut donner le vertige. Sur le plateau, la végétation rase est faite d’alfa, de romarin et de thym. La vue sur les montagnes environnantes est splendide. Nous sommes dans le parc naturel de Gata et Nijar, l’espace naturel y est préservé, l’urbanisation restreinte.
Un seul couac dans ce tableau idyllique : l’hôtel « sauvage » de la baie d’El Algarrobico. Une pyramide de béton, arrêtée en pleine construction par les organisations écologiques qui défendent le patrimoine du parc naturel.
Au pied de la tour, un « temple hippie » a vu le jour mystérieusement. Loin de faire l’unanimité, il secoue, lui aussi les polémiques du village de Carboneras. Fait de galets et de l’imagination des gens de passage, ce temple grandit, contre vents et marées au fil du flux touristique.
La pyramide de la honte
Construit à même la plage, l’une des plus belles de la région du parc naturel de Cabo de Gata (sud), l’hôtel inachevé est devenu pour les écologistes un symbole de la dégradation du littoral, sacrifié aux promoteurs immobiliers qui ont construit à tout va jusqu’à l’explosion de la bulle immobilière en 2008 plongeant le pays dans la crise.
« L’Algarrobico « est un exemple reconnu internationalement de l’impunité qui a prévalu ces dernières années sur la côte du pays, où les règles urbanistiques l’emportent sur celles de l’environnement ». À coup de décisions judiciaires de destructions suspendues par des appels, le destin de cet hôtel fait l’objet d’une interminable procédure depuis 2003.
Magnifiques paysages desertiques pour randonner entre terre et mer, souhaitons, bon courage à ceux qui luttent pour que cette côte ne soit pas défigurée..Mes parents me parlaient souvent des hivers doux de l’Afrique du Nord, elle est à 2 pas.. Un balcon sur la mer..
Merci ☀️
Oui, exactement, un balcon sur la mer. Un joli titre, que je te piquerai pour la suite des Vlogs.
Merci de ta visite, tu es toujours bien venue