Playa Cocedores – Pulpi – Andalousie

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Rédigé par Nathalie Cathala

Nomades dans l’âme, l’objectif et la plume de Nat se baladent partout : en voilier autour du monde, par les airs d’un continent à l’autre; par les routes sur les chemins du désert, en 4*4 (tente sur le toit), à vélo , à pied ou en paddle. Plume et objectif se rejoignent dans ce blog, pour partager leurs coups de coeur.

18 janvier 2024

Playa de los Cocedores
Entre témoignages du passé et succès du présent

La playa de los Cocedores, moins connue sous le nom de Cala Cerrada, est la porte d’entrée de la côte andalouse. Située exactement sur la frontière entre la Communauté autonome de Murcie et la Province d’Alméria, elle dépend de la ville de Pulpi.

Son nom « cocedores » fait référence à son passé.

Ici les « cocedores » fabriquaient des ustensiles en alfa. L’alfa, ou sparte (esparto en espagnol, Stipa tenacissima) était l’un des matériaux les plus sollicités pour réaliser toutes sortes d’objets utilitaires et domestiques (paniers, corbeilles, nattes, tapis, cordages, filets de pêche, chaussures…). Plus récemment, il est utilisé pour fabriquer du papier ou des vêtements.

Cette plante herbacée pousse dans les régions arides du sud de l’Espagne, plaines incultes et reliefs érodés demeurent son terrain de prédilection . Cette herbacée résistante pousse spontanément là où aucun arbre ne vit. Aujourd’hui, face aux grandes étendues de plantes habillant les déserts et les montagnes infertiles, le visiteur étranger ne se doute pas qu’il y a peu, toute cette végétation était valorisée.

De chaque côté de la baie, les falaises en grés sont percées de grottes qui servirent autrefois d’abri pour les travailleurs en vannerie.

Aujourd’hui son passé industriel a cédé sa place au tourisme. La plage est prise d’assaut par les camping-cars qui monopolisent l’aire de parking toute proche de la plage. Quel que soit le moment de l’année, ils seront là par centaine.

Faisant abstraction de cet immense camping sauvage, la baie garde un certain cachet par ses eaux cristallines et ses formations géologiques des plus originales.

Le point sur la carte

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2 Commentaires

  1. Dany

    Tout change pas toujours en bien, une pollution visuelle tous ces camping cars, merci pour toutes ces explications sur ce passé révolu, on imagine toutes ces mains habilent sous ces abris, c’est émouvant… Cet herbe du desert les dromadaires s’en régale, au Maroc on confectionne encore des couffin, des nattes etc…

    Réponse
    • Nathalie Cathala

      Oui, exactement, ils disent que cette herbacée nourrit les animaux, mais il faut faire attention, qu’ils n’en abusent pas, ce n’est pas à utiliser comme du fourrage…
      Des couffins, et des nattes, et des tapis. De beaux ouvrages

      Réponse

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