WALLIS VANUATU La Traversée en images

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Rédigé par Nathalie Cathala

Nomades dans l’âme, l’objectif et la plume de Nat se baladent partout : en voilier autour du monde, par les airs d’un continent à l’autre; par les routes sur les chemins du désert, en 4*4 (tente sur le toit), à vélo , à pied ou en paddle. Plume et objectif se rejoignent dans ce blog, pour partager leurs coups de coeur.

10 juin 2012

Bonjour,

Vous avez été nombreux à nous suivre sur le blog en traversée!

Voici, plus que des mots, des images de ces 7 jours. Vous y trouverez notre départ de Wallis, la dernière vue sur l’îlot de la passe et les clichés étonnants de ce pêcheur qui marche sur le platier, tandis que la houle frappe la barrière de corail qui le protège.

Puis, je vous offre un florilège du Pacifique, histoire de voir, si la mer, vous l’aimez vraiment dans tous ses états?

La lune fut notre compagne tout au long du voyage. Nous gratifiant de beaux levés, illuminant le ciel, et nous aidant à tracer notre sillage. Le soleil n’a pas été un partenaire très constant. D’humeur instable, il disparaissait rapidement sous de gros nuages noirs menaçants. Pour autant, les orages nous ont épargnés. Globalement, la traversée, bien que musclée et fatigante s’est bien passée.

Je peux enfin vous écrire, car nous avons été libérés de la zone de quarantaine. Un douanier, confondu en excuses, et tout sourire cordial, est monté à bord, au bout de longues heures d’attente dans un roulis assez inconfortable. Son enquête sur l’Etoile de Lune ne fut pas longue. La première raison étant sans doute le fameux roulis. À peine le pied posé sur le pont, son visage a viré au vert (!) La seconde raison est que pendant la « longue » attente, j’ai eu tout le loisir de ranger, laver notre Etoile. Elle était pimpante et sentait le frais! Il nous a gracieusement laissé les oignons, l’orange, la banane et les choux qui restaient à bord. Il nous a demandé si nous avions à bord du « fresh meat ». Quand Dom m’a vu me diriger vers le frigo, pour l’ouvrir il a baissé les épaules. Mais le frigo était vide, et nickel. Par contre, le douanier n’a pas vu que nous avions un congélateur. Mais de la viande congelée, est-ce de la « fresh meat »?

Je pense avoir pris la liberté linguistique de décider que non!
Au bout de cet entretien rapide, le douanier n’eut de cesse de quitter notre belle Etoile pour rallier rapidement son bureau de terre ferme. Il nous a confiés à un gentil garçon qui nous a menés à une bouée d’amarrage appartenant au « Yachting World ». Nous sommes protégés des conditions hostiles du large par l’île principale de Efaté et l’îlot Iririki. Dehors, le Pacifique se déchaîne, les prévisions nous annoncent des vents de 30 noeuds d’ouest. Pendant quatre jours, le vent adoptera tout le cadran de sa rose. Et ne faiblira pas, tandis que le ciel est bien gris depuis que nous sommes arrivés.

Je ne vous fournirai des photos des paysages environnants que lorsque le ciel nous aura gratifiés d’un beau soleil. Par contre, je partagerai quelques impressions de nos premières balades à terre. Et même sous un ciel maussade et pluvieux, le sourire des insulaires est rayonnant!

A plus, pour des nouvelles des Vanuatu
Nat et Dom
Nat&Dom

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