Bonjour, chers amis du voyage,
Je vous disais il y a quelques jours qu’au Vanuatu je revêtirais avec le plus grand plaisir le « tablier » d’ethnologue! Il y a fort à faire! Nous allons d’étonnements en surprises… et ce n’est pas fini, on n’a pas tout vu!
En attendant, voici le groupe de danse qui a réveillé le patrimoine génétique des peuples du Pacifique réunis à Port Vila. Le personnage que vous voyez muni d’un bâton est le maître de cérémonie. On retrouve ce rôle dans tous les groupes de danses que ce soit en Polynésie ou en Mélanésie. Un chef de troupe tourne autour des danseurs. En Polynésie, il est souvent chargé de ramasser les morceaux de costumes (feuilles, fleurs, colliers, coiffes) qui s’échappent lors des danses les plus volubiles. Ici, il tourne autour de tout le monde l’air digne, tandis que ses danseurs se consacrent aux Toere. Faisant face aux trois tamtams, ils battent le sol de leurs grelots de chevilles. Cela donne un rythme d’enfer ! (J’ai fait une petite vidéo, mais l’internet est si lent que je m’y suis reprise à plusieurs fois afin de vous la transmettre sur FB et impossible)… Je m’y reprendrai…
En tout cas, les danseurs prennent l’air inspiré pendant la danse, presque effrayant. Cependant, j’étais dans les coulisses juste avant la démonstration de leurs coutumes et sincèrement, ils sont charmants, souriants, et gentiment moqueurs. Donc, ne vous fiez pas à leurs regards : ils revivent des traditions enseignées par leurs ancêtres, ils transmettent ce qui génétiquement coule dans leurs veines.
Une chose extraordinaire : le meneur est allé chercher les équipiers des 7 pirogues. Se sont laissés tentés, des Tongiens, des Fidjiens, des Marquisiens, des Samoens, et avec une facilité déconcertantes ils se sont mêlés au groupe avec un sens de la chorégraphie aussi précis que s’ils avaient répété ensemble. Ce n’est pourtant pas le cas, je me le suis fait confirmer. Et… pour la plupart, ils n’étaient encore jamais venus aux Vanuatu.
Preuve de plus, de ce qui unit ces peuples!
A plus, pour d’autres clins d’oeil tout aussi inouï
Nat et Dom
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