Seychelles, quand partir? Ou que faire les jours de pluies…

Logo

Rédigé par Nathalie Cathala

Nomades dans l’âme, l’objectif et la plume de Nat se baladent partout : en voilier autour du monde, par les airs d’un continent à l’autre; par les routes sur les chemins du désert, en 4*4 (tente sur le toit), à vélo , à pied ou en paddle. Plume et objectif se rejoignent dans ce blog, pour partager leurs coups de coeur.

7 juillet 2016

Bonjour,

Les Occidentaux ont une vision ensoleillée des Tropiques. J’entends souvent les « touristes » se plaindre à leur retour de vacances sous ces latitudes (Antilles, Polynésie, Seychelles) : « Il a plu tous les jours ». Hé oui! C’est obligatoire ! Partir sous les Tropiques ce n’est pas retrouver un ciel bleu immuable comme au bord de la Méditerranée en été. Les Tropiques sont souvent synonymes d’été perpétuel, c’est vrai question températures, mais pour le reste, il faut s’adapter à climat bien particulier!

Partir sous les Tropiques, c’est jouer, chaque jour, avec la pluie et le soleil. C’est retrouver des « alternances » quotidiennes, ce que l’on appelle les passages de grains. Les Tropiques connaissent également des saisons. Une saison dite « plus sèche » où tous les visiteurs attendent leur « fameux ciel bleu », mais où il pleut quand même tous les jours, et une saison humide, où le taux d’humidité et les températures sont plus élevées. Pourtant, pendant la saison des pluies, il ne pleut pas nécessairement à longueur de journée, et où on peut se retrouver avec de très belles journées ensoleillées!

Les Tropiques c'est jouer avec la pluie et le soleil chaque jour !

Les Tropiques c’est jouer avec la pluie et le soleil chaque jour !

Voilà tout le paradoxe des climats tropicaux !

A fortiori, le climat des Seychelles est particulièrement humide. Il suffit de regarder le planisphère pour comprendre qu’à 4 petits degrés de l’Équateur, nous nous approchons sans nul doute d’un climat « équatorial », et donc TRÈS humide. Celui qui se targuera de passer 3 semaines sans une goutte de pluie aux Seychelles doit impérativement prendre un billet de loto à son retour !

Si l’humidité y est intense, en revanche, les variations annuelles de température y sont peu marquées. La température moyenne des Seychelles est de 27 degrés pour l’air, 26 pour l’eau (une petite nuance en juillet/août/septembre où elle peut descendre à 23 degrés en raison des courants remontants du Grand Sud pendant l’hiver austral). Proches de l’Équateur, le soleil des îles se couche et se lève sensiblement aux mêmes heures toute l’année (6h du matin, 18 heures). En revanche, elles sont soumises à un régime de moussons qui change l’orientation du vent et de la houle.

Pendant l’hiver austral (de mai à octobre), la mousson du Sud-Est influence l’archipel. L’air « frais » et « sec » (j’ajouterais à ces qualificatifs communément utilisés dans les brochures le mot « relativement ») remonte du Grand Sud. L’océan est débridé, et secoue les navigateurs ambitieux cherchant à découvrir l’archipel durant cette période. La baignade sera dangereuse sur bon nombre de plages. Il suffit de regarder l’inclinaison et le positionnement des îles comme Praslin et Mahé pour bien comprendre que toutes les plages qui ne sont pas abritées par des barrières de corail seront impraticables pour la baignade pendant cette période. Et les plages abritées par des lagons subiront également sur les façades Sud et Est un vilain clapot!

Pendant l’été austral (de novembre à avril), la mousson de Nord-Ouest arrose copieusement l’archipel. L’océan est plus calme, il fait plus chaud, mais il pleut plus ! Janvier et février sont, paraît-il, les mois les plus humides.

Il reste les saisons intermédiaires (avril-mai) / (octobre-novembre) où les alizés ne sont pas trop présents, et la pluie un peu plus discrète.

Il n’est écrit nulle part qu’il ne pleut pas au paradis !

Notons que les îles autour de Mahé (îles du groupe intérieur) sont hors de la trajectoire des cyclones, tandis que les îles du Sud, proches de Madagascar peuvent se trouver sur leur route, comme ce fut le cas avec Fantala qui a dévasté en avril 2016, Farqhuar.

Mickey, l'artisan potier qui ne veut pas faire du "chinois"...

Mickey, l’artisan potier qui ne veut pas faire du « chinois »…

Peu importe le climat, pendant les jours de pluie tous les visiteurs restent campés dans leurs logements, c’est le moment de sortir, et de faire de belles rencontres! Comme ce Monsieur installé depuis 30 ans aux Seychelles, un passionné qui construit des maquettes en bateau. Son travail est si remarquable, qu’il a signé un contrat avec « Le Musée de la Marine » en France pour restaurer les bateaux du musée. Il fait un travail admirable, et sans l’ombre d’une prétention, tout en simplicité, il nous a consacré une matinée à découvrir son art. Un homme à aller voir, sur le Domain de Val des Prés! Au même endroit, Mickey, un artisan potier, nous explique comment il fait du « local » et non du Chinois ! Au détour d’une plage un rasta nous voit arriver de loin et nous fait payer 5 euros l’avocat (pas mûr) ce sera notre contribution sociale !

Nat et Dom sur les chemins du monde
Texte et photos Nathalie Cathala.
Auteurs des vidéos : Dominique et Nathalie Cathala, montages Dominique Cathala
Tous droits réservés, pour toute utilisation nous contacter par le site :
http://etoile-de-lune.net/accueil/index.php

Pour regarder la vidéo

Dernières parutions

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Pin It on Pinterest

Share This