Un paradis qui se mérite!
Le sud de Porto-Vecchio abrite de nombreuses plages paradisiaques, dont la splendide plage de Santa Giulia, véritable petit bijou.
La plage de Santa Giulia offre bien plus qu’un simple paradis balnéaire. C’est un véritable condensé de beauté naturelle, d’aventure et de découvertes. Des eaux cristallines aux panoramas spectaculaire, en passant par les sentiers escarpés et les trésors cachés, tout était réuni pour sublimer la journée.
Santa Giulia présente tous les archétypes de LA plage:
- Sable fin et blond,
- Un arc de cercle parfait de plus de 2 km
- Eaux cristallines aux nuances tropicales,
- Formations rocheuses granitiques qui rappellent les Seychelles.
À ce décor presque parfait s’ajoute une pinède derrière laquelle se cache une lagune où flamands roses et autres espèces d’oiseaux se sont donnés rendez-vous. Une atmosphère paisible, greffée au sublime de la plage voisine. Et là, je me dis que la nature a vraiment le sens de l’humour : accoler une telle oasis, à l’un des coins les plus fréquentés de la Méditerranée !
Au sud de la baie, le gros massif rocheux de San Rafaellu culmine à 253 mètres d’altitude. Ce promontoire est idéal pour admirer les îles posées sur l’horizon et la baie étincelante de bleu.
Ce panorama se mérite !
Le sentier est bien balisé jusqu’au sommet. Puis, des points rouges peints sur les blocs granitiques dessinent un jeu de piste qui nécessite des talents d’équilibristes ! Des amas difformes de roches granitiques se jouent des lois de la gravité. De randonneurs, nous voici propulsés dans un rôle improvisé de cascadeurs! Pour être franche, j’ai maudit plus d’une fois celui ou celle qui a peint ces gros ronds rouges sur les roches!
Au bout du tracé, la récompense !
Un panorama d’une générosité inouïe!
Un horizon à 360° qui embrasse la montagne corse, ses satellites insulaires, ses plages les plus belles, ses baies échancrées. Sa palette infinie de couleurs. Au nord, le paysage dessine en toile de fond les collines de la Punta di l’Oru et de l’Armentaggio, et plus loin la pointe de la Chiappa. Au sud, on aperçoit les îles Lavezzi. Entre l’étang et le sommet s’étend le grand massif forestier de Ghiuncajola. C’est par là que nous redescendons.
Après tant d’efforts, je n’ai aucune envie de partir. Pourquoi ne pas rester là-haut à contempler ce spectacle pour l’éternité, loin de tout bruit, de toute agitation, juste en compagnie des oiseaux et du vent ?
Le réalisme l’emporte, et sur le chemin du retour, nous trouvons d’anciennes traces d’occupation humaine. Tout au long du sentier, les formes spectaculaires des boules de granite taffonisées, sculptées par le vent, le sel, la mer et le soleil nous accompagnent.
Un beau cadeau pour ceux qui ne pourront jamais atteindre ce joyau….Merci à tous les deux..
Merci, Dany, ce beau commentaire… c’est vrai que le Graal est une épreuve, pour les sujets au vertige 😉