Bonjour,
Notre première impression de Rodrigue est grise et venteuse, c’est l’hiver, l’alizé souffle en tempête et draine un ciel ombrageux. Mais, à la faveur d’une journée d’éclaircie, nous en profitons pour nous balader sur les sentiers du Sud. Le rivage s’égraine entre falaises noires et plages de sable blanc ourlées d’une écume chahutée par le vent. Des aiguilles cristallines se dressent sur le lagon qui hésite à céder tantôt à aux reflets de la turquoise, tantôt à l’éclat de l’émeraude. L’alizé ne s’est pas calmé, tout juste souffle-t-il à 25 noeuds, 50 kilomètres-heure. Puis, il retrouve ses allures altières et caracolle à 80 kilomètres heures. Il nous fouette le visage et nous remplit les poumons de l’air du large. Je respire! Aucune terre n’est à moins de 7000 kilomètres. En face, qu’y a-t-il? L’Australie! L’horizon est le facteur qui poste des rêves dans nos esprits voyageurs.
Impossible de ne pas se laisser envoûter par le paysage, le récif blanc de l’océan furieux, le lagon-miroir en trait d’union entre l’océan et la terre vallonnée qui porte les pâturages et les cultures. Les criques se succèdent, chaque falaise est l’occasion de s’offrir un splendide panorama. Que de belles balades! Nous ne rencontrons que de rares randonneurs, des pêcheurs d’ourite (poulpe), des vaches, des chèvres. L’impression que ces beautés ne sont « que pour nous! » Ha! Rodrigue… tu es toi aussi, une île bonheur!
Un bonheur à partager en album photo!
Nat et Dom dans l’Indien
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