Bonjour chers amis du voyage,
J’adore les maisons traditionnelles des pays que nous traversons.
Les premières « maisons » qui m’ont surprise étaient celles des Indiens Wayuu, sur la côte Nord-est de la Colombie. Ces Indiens vivaient dans un désert de cailloux polychromes, pas un cactus, pas un arbre pour y trouver de l’ombre. Il fallait aller loin pour trouver de quoi bâtir leur logis, et du coup, les familles les moins nanties, ne dressaient qu’un mur contre le vent d’est toujours violent à Cabo De Vela. Par-dessus cette « palissade », ils « jetaient » un « toit », fait de rameaux ficelés ensemble. Ce sont les maisons les plus spartiates que j’ai vues de ce voyage. Nous avions vécu 55 jours aux côtés des Indiens. Nous partagions la « même galère », coincés par les vents fous qui sévissent à cet endroit-là. Par contre, les vents fous, nous ont un jour libérés pour que nous poursuivions notre route, tandis, que les Indiens restaient sur ces terres peu cordiales…
Plus loin en Colombie, Fuerte, « l’île aux enfants », nous a ravis par sa population, et ses habitats naturels (voir album photo joint, pour le souvenir…)
Plus à l’ouest, aux confins de la mer des Caraïbes, nous avons vécu plusieurs mois aux San Blas, où les huttes des Indiens kuna sont de réelles perles. Une famille construit à l’intérieur d’une palissade de bambou plusieurs huttes, le nombre de celles-ci croît à mesure que la famille s’agrandit.
Ici au Vanuatu, nous retrouvons un peu l’atmosphère de ces huttes Kuna. Les toits ne sont pas faits de palmes de coco, mais des feuilles du natangora. A force de voir ces toits, j’étais persuadée qu’ils étaient faits de pandanus, car les « tuiles » végétales y ressemblent beaucoup. Mais à chacune de mes questions, les Nivans répondaient : « mais non, c’est du Natangora ». Je rentrais au bateau persuadée de connaître un arbre nouveau. Mais après des recherches approfondies, le Natangora n’est autre que le mot bislama pour désigner le « Palmiers Metroxylon w a r b u r g i i » ou le sagoutier. Je vous ai parlé de ce palmier, à Moorea, vous vous en souvenez? (http://blog.mailasail.com/etoiledelune/854)
« Dure dure la vie de voyageur »;-)
Chaque pays a ses propres dénominations pour la nature qui l’entoure. Et donc, lorsque nous observons les habitats, ou que nous faisons notre marché, nous voyons des « produits » qui nous sont familiers. En Polynésie, ils portaient tel ou tel vocable, ailleurs, c’était d’autres mots… et plus loin nous en trouverons encore d’autres. Chaque fois, je me mets à la « langue locale », mais j’avoue que de traductions en termes variés, je finis par y perdre mon propre français.
Peu importe. Partout, nous trouvons de bonnes âmes qui nous mettent au diapason. Et à Pentecôte, toute une équipe est disposée à nous montrer comment elle construit une maison traditionnelle. Au moment où nous discutons avec eux, ils traitent d’immenses bambous. Ils en ôtent la « première peau » pour ensuite les diviser en deux, ouvrir le bambou, l’éclater pour en tirer des lamelles qu’ils tisseront pour dresser les murs.
Les maisons nivanes du « bush », c’est à dire, toutes celles qui ne sont pas dans l’unique ville de Port Vila, ne sont pas serties d’une palissade, comme aux San Blas, par contre, elles seront multiples, comme chez les Indiens Kuna. Il y aura la hutte principale, celle où tout le monde se regroupe, celle où est entreposé le coprah pour qu’il soit séché, la hutte des parents avec les enfants, la hutte des grands-parents… Ce qui donne à chaque parcelle familiale une allure de village miniature.
En fin de message vous trouverez les liens vers les album photos des divers endroits dont je vous parle et les photos de Pentecôte
A plus, pour la suite
Nat et Dom
www.etoiledelune.net
Cabo de vela
http://etoile-de-lune.net/edl/photos_cabo_vela/index.html
Fuerte
http://etoile-de-lune.net/edl/photos_fuerte/index.html
San Blas
http://etoile-de-lune.net/edl/photos_kuna_yala/index.html
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