Un cocon dans un nid de sérénité

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Rédigé par Nathalie Cathala

Nomades dans l’âme, l’objectif et la plume de Nat se baladent partout : en voilier autour du monde, par les airs d’un continent à l’autre; par les routes sur les chemins du désert, en 4*4 (tente sur le toit), à vélo , à pied ou en paddle. Plume et objectif se rejoignent dans ce blog, pour partager leurs coups de coeur.

7 juin 2015

Bonjour,

Quand je pense au Kookoo’s nest, je ressens le bien-être d’un cocon, d’un nid perché dans un arbre, à l’abri d’une falaise, et qui regarde l’océan. Oui, c’est l’ambiance que Nikkie et Jamie on sut créer autour des six cabanes en bambous qu’ils ont bâties au creux d’une petite plage au pied d’une falaise lovée dans la végétation. Un tel endroit se mérite. Il faut plus de trois quarts d’heure pour parcourir en voiture les 10 kilomètres qui séparent leur antre de la grande route qui relie Dumaguete à Siaton. Dumaguete, je vous en ai déjà parlé, c’est la ville des tricycles qui vrombissent, Siaton c’est la ville des tricycles à pédales. Un monde de différence, des générations d’écart. D’une ville à l’autre, le progrès n’est pas tout à fait là encore. A Dumaguete, des centres d’appels du monde entier se disputent 15000 mètres carrés. A Siaton, le téléphone cellulaire ne passe pas. L’internet, on n’en parle pas, la ville est rythmée à coups de pédales que donnent les « taxis » locaux.

Mais au Kookoo’s nest nous ne sommes pas en ville, nous sommes à l’écart de tout ça. Autour de ce cocon, des familles vivent dans des maisons de bambous. Plusieurs générations vivent ensemble et se partagent les tâches. Personne ne pense que l’étranger est une manne. Ils nous sourient, nous invitent du regard à participer à leur vie.

C’est fou ce qu’on y est bien! À côté de la cabane en bois qui se niche dans les arbres et que nous habitons pour deux semaines, un village de pêcheurs est le point de départ de bancas, qui pétaradent indifféremment de jour comme de nuit. Au début ça surprend… Mais on s’y fait. Et l’horizon n’est pas en permanence habité de ces bruits. Lorsque les pêcheurs sont rentrés, plus rien n’altère la sérénité de quelques chants d’oiseaux, du murmure du clapot de l’océan qui vient s’échouer sur la plage où de gros rochers s’éparpillent pour donner à nos balades plus de piment…

Comme on est bien !
Alors… Elle n’est pas belle la vie?

A plus quelque part entre L’Indien et le Pacifique
Nat et Dom sur les chemins du monde
Texte et photos Nathalie Cathala, tous droits réservés, pour toute utilisation me contacter
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