Rétrospective 2013 : Sydney (mai)

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Rédigé par Nathalie Cathala

Nomades dans l’âme, l’objectif et la plume de Nat se baladent partout : en voilier autour du monde, par les airs d’un continent à l’autre; par les routes sur les chemins du désert, en 4*4 (tente sur le toit), à vélo , à pied ou en paddle. Plume et objectif se rejoignent dans ce blog, pour partager leurs coups de coeur.

19 janvier 2014

Rétrospective mai 2013, écrite à Raiatea janvier 2014

Bonjour,

Poursuivons ce grand voyage de 40 000 kilomètres que nous avons effectué ensemble en 2013.

Après l’Asie, le Cambodge et la Thaïlande, nous prenons l’avion à Bangkok pour Sydney. En une seule nuit, nous perdons près de 30 degrés. À Bangkok, la canicule était sévère, c’était la fin de leur « petit printemps », ils entraient dans la période chaude, et nous transpirions dans la pollution suffocante de cette ville infernale chauffée à 40 degrés dès le matin. Nous atterrissons à Sydney, le soleil se lève avec moins de dix degrés. Nos corps, trop tropicalisés depuis plus de dix ans, n’étaient plus descendus à cette température. Tandis que les Sydney Siders (nom donné aux habitants de cette ville) se baladent en bras de chemise dans l’automne entamé, nous grelottons dans nos polaires achetées la veille dans un centre commercial thaï.

La température n’est pas seule à nous dépayser. Toute l’atmosphère de Sydney nous change radicalement d’ambiance. Nous passons de « The big Bordelo Asiatique » (passez-moi l’expression, mais elle résume parfaitement ce qu’est Bangkok) à une ville rangée, propre, au bord d’un vaste océan, auréolée d’un énorme ciel bleu où l’on respire. Finis ce ciel laiteux, et ces routes asphyxiées jour et nuit!

Je ne suis pas une citadine, et pourtant, je suis complètement séduite par Sydney, ses parcs, ses fleurs, ses perruches aventurières, et une foule d’oiseaux que je découvre. Les immeubles modernes sont bien rangés, les monuments historiques, joliment entretenus. Une merveille!

L’air frais, nous donne la goutte au nez, mais quel pied de se balader le nez en l’air dans cette ville. Nous prenons aussi de la hauteur. Nous grimpons à la tour qui domine la baie. Nous jouons les touristes béats! Nous trouvons dans la population un tas de gens enclins à nous parler en français, du moins à essayer quelques mots sortis du fond des âges de leur école primaire. Nous pensions qu’ils n’aimaient pas les Français, ce n’est pas le cas du tout… On est ravi!

En sortant de la ville, nous nous donnons l’occasion d’aller à la rencontre des célèbres koalas, rois de la sieste et des kangourous très timides.

Ce premier pas sur le sol australien, nous enthousiasme à tous points de vue, et nous donne envie de poursuivre l’aventure… Mais notre Étoile nous attend, pour un carénage. Seul bémol : le coût de la vie, il est exorbitant, ce que nous avons connu de plus cher jusqu’ici, pour exemple, un café, un chocolat chaud, une crêpe : 60 dollars (le dollar Aussie était alors à parité avec le dollar américain!)

À suivre, la rétrospective de 2013
Nat et Dom
http://etoile-de-lune.net/accueil/index.php

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