Bonjour,

« Rien n’est plus dissemblable de la Grande Terre que les îles de la Loyauté. À croire que le Créateur a longuement mûri sa conception de cette partie du monde, s’attachant à épargner la monotonie aux êtres qu’il avait décidé d’y installer ». Ainsi commence l’article de Philippe Godard dans Îles Magasin sur la Nouvelle-Calédonie.

Je vous l’accorde l’exemplaire que je traîne à bord depuis le début du voyage date « un peu ». Pour autant, cette dimension n’a pas changé. Lifou sort du cadre de la Nouvelle-Calédonie. Et j’ajouterais avec un énorme parti pris : « heureusement! »

L’Océan n’est pas le seul à séparer les îles de la Grande Terre. Tout les sépare : l’ambiance, les paysages, et ce petit quelque chose d’imperceptible et pourtant si présent qui bouleverse la perception de cette escale.

Sur Lifou l’air paraît plus léger, on y retrouve une « douceur de vivre », une humeur joviale. Est-ce une question de taille? Une île plus petite, donc plus abordable, plus humaine? Est-ce le fait que la montagne ne pèse pas sur les âmes tout en les divisant? Bizarrement, l’océan paraît plus proche, pas de lointaine barrière pour nous en séparer. Une chose est sûre, les heures y sont comptées hors du temps.

Quelle conception hasardeuse je vous livre là! Un sentiment diffus, quelque chose d’indicible. Quoi de mieux que d’exprimer tout cela en images? Voici un florilège de l’endroit où nous avons séjourné. Je le nomme l’Oasis, du nom de l’hôtel, mais en réalité nous nous trouvons sur la commune de Josip, à la Pointe Daussy.

À plus, pour nous balader dans Lifou

Nat et Dom
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