Escapaddle : Viva la frontera ! Sortie Entre France et Espagne

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Rédigé par Nathalie Cathala

Nomades dans l’âme, l’objectif et la plume de Nat se baladent partout : en voilier autour du monde, par les airs d’un continent à l’autre; par les routes sur les chemins du désert, en 4*4 (tente sur le toit), à vélo , à pied ou en paddle. Plume et objectif se rejoignent dans ce blog, pour partager leurs coups de coeur.

1 novembre 2022

Sortie en solitaire, entre la dernière commune de France et les premiers caps espagnols. De la plage de Peyrefite (Pyrénées-Orientales) à la Punta de l’Ocell, cap qui marque l’entrée au mouillage de Portbou, premier village de Catalogne espagnole.

3 h de bonheur , 8.57 km en solitaire

Trois heures pour couvrir huit kilomètres et demi, il n’y a pas de quoi fanfaronner. Pourtant, pour la deuxième sortie de Te Mana, ma planche rigide de RWP HardTech, je voulais du vent. Histoire de tester sa stabilité et mon endurance.

Il était de la partie dès le départ, 25km/h, soit un petit 13 noeuds. J’ai donc décidé de ramer face au vent tant que mes forces me le permettaient. Tout au long de la « navigation », il a fraîchi jusqu’à atteindre 36km/h, 19 noeuds avec des rafales comprises entre 30km/h et 45km/h.

Le clapot s’est levé crescendo. Chaque passage de cap (cap Perafita, cap Canadell, cap Cerbère) est un petit défi. Le vent, la houle et le courant y sont plus forts. Je choisis d’aller au plus court, de ne pas longer les côtes pour aller caboter vers la plage de Terrimbo. Je passe au large, et je fais une halte sous le cap Cerbère.

Tout au long de la traversée de la baie du Port de Cervera de la Marenda, le phare qui marque la frontière entre France et Espagne me nargue. Son ombre dans le soleil rasant d’octobre dessine de belles lignes intrigantes. Dans l’espoir de le prendre en photo depuis le versant espagnol, je passe le cap. Le vent a fraîchi et au bout de 2h de paddle, je fatigue. Néanmoins, je veux ma photo. Mais c’est sans compter la perspective… Impossible d’avoir plus que son sommet, il est caché par les falaises.
À chaque mise au point, le vent me pousse vers la platja del Minéral, le clapot ne permet plus de sortir le téléphone.

Ce sera pour une autre fois.
Je reviens à l’abri du cap, pour un petit moment de « face à face » avec l’horizon, avec pour seules compagnes quelques méduses.

J’appelle Dom, pour lui donner ma position, il est en rando entre Peyrefite et Banyuls. Puis je reprends ma route, avec des arrêts sous chaque cap, pour prolonger le plaisir d’être sur l’eau.

Au bout de 3 heures, Dom m’accueille avec une troupe de petits gourmands qui partagent notre pique-nique.

En laisse Te Mana, …
Et à la niche…
Jusqu’à la prochaine sortie

A bientôt, 

N’hésitez pas à me laisser un commentaire

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5 Commentaires

  1. piquet.colette@gmail .com

    Pas fanfaronner , mais il faut déjà le faire ..bravo ..en tout cas ..surement genial ..d être en mer ainsi ..
    J aime ces défis ..Merci de faire  » rêver  » en tous les cas ..et bon vent …

    Réponse
    • Nathalie Cathala

      Merci à toi, Colette de ta lecture, et bienvenue pour d’autres aventures

      Réponse
  2. Françoise

    J’admire ton courage Nat
    Bravo tes récit ainsi que tes photos sont tellement captivant que j’ai l’impression d’y être moi aussi..
    Merci pour cette belle aventure

    Réponse
  3. Françoise

    J’admire ta force et ton courage Nat Bravo…
    Ton récit et tes photos sont tellement passionnant et captivant que j’ai l’impression d’y être..
    Merci pour cette belle aventure

    Réponse
    • Nathalie Cathala

      Merci Fanfan, c’est très gentil… une belle sortie, et à chaque fois la magie réveillée

      Réponse

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