Bora, deux mondes se côtoient sans se gêner…

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Rédigé par Nathalie Cathala

Nomades dans l’âme, l’objectif et la plume de Nat se baladent partout : en voilier autour du monde, par les airs d’un continent à l’autre; par les routes sur les chemins du désert, en 4*4 (tente sur le toit), à vélo , à pied ou en paddle. Plume et objectif se rejoignent dans ce blog, pour partager leurs coups de coeur.

21 septembre 2013

Bonjour,

Bora a toujours la cote. Les yachts comme A, classé 17ième au rang mondial des plus grands yachts du monde et premier en matière d’originalité, y séjournent tout au long de l’année, y revenant régulièrement.

J’avais la fausse idée que Bora se mourait de son esprit de luxe. J’ai été surprise d’apprendre que les hôtels des motus : Pearl Beach, Méridien, Four Season, Saint Regis faisaient régulièrement le plein. Les chambres et bungalows affichent un tarif à la nuit entre 2000 euros et 14 000 euros. Un autre monde…

Pour autant, je ne trouve pas Bora snob!

Rien à voir avec Saint Trop ou les spots célèbres de la Méditerranée. Je me souviens qu’avec notre petit bateau de l’époque (un bénéteau de 31 pieds) nous avions voulu loger hors-saison sur les bouées de la plage de Pamplune, vers Saint Trop. C’était l’hiver, et il n’y avait personne, l’heure du déjeuner… une pause dans la navigation. Quand une annexe est venue à notre bord, nous expliquant que nous n’avions pas la permission de loger là, même en proposant de régler la location de la bouée. Traduction : « ton rafio n’a pas le look, coco, tu dégages ». On avait ri, nous étions déjà loin… très loin, et là nous sommes encore plus loin!
😉

Les détracteurs de Bora, trouvent Vaitape « laissé à l’abandon ». C’est vrai, la rue principale est à peine carrossable, les trottoirs sont inexistants, le sable, la glaise collent aux chaussures par temps de pluie. Bref, le village principal de Bora ressemble plus à une ville du tiers monde qu’à celle qu’on attendrait sur la très « luxueuse » Bora.

Peut-être que ce côté débraillé, négligé, contribue justement à garder « l’église au milieu du village ». Elle permet aux petites gens de se sentir à l’aise, et de ne jamais se sentir écrasés par le luxe. Celui-ci est cantonné sur certains motus, là-bas, tout au bout du lagon, les « riches de ce monde » restent entre eux, et nous laissent la liberté de nous promener partout. De grimper sur les hauteurs pour capturer au zoom, ces farés typiques sur la plus belle piscine du monde. L’intercontinental, côté île principale, laisse aussi libre accès aux badauds. À condition de ne déranger personne, nous pouvons entrer dans l’hôtel, prendre des photos de cette partie de l’île, cadrer les fameux farés se reflétant sur le miroir turquoise. La décontraction est de mise avant tout, sans sectarisme. Du moins sans trop de sectarisme. Quant aux hôtels de motu, la mer les protège. On peut s’y rendre, moyennant un certain « dédommagement », ainsi si quelques hôtels laissent libre la navette pour s’y rendre, d’autres comme le Méridien acceptent tout le monde, à condition de payer 10 000 FP (90 euros, « la passe »… ha quand même!!!) 😉

Deux mondes, peut-être plus, qui vivent leur vie, chacun sans gêner l’autre. Moi je trouve ça plutôt pas mal!

http://etoile-de-lune.net/etoiledelune/index.php

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