Tu as le choix ! Nourris-toi des beautés du monde !

Philippines _ Palawan
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Rédigé par Nathalie Cathala

Nomades dans l’âme, l’objectif et la plume de Nat se baladent partout : en voilier autour du monde, par les airs d’un continent à l’autre; par les routes sur les chemins du désert, en 4*4 (tente sur le toit), à vélo , à pied ou en paddle. Plume et objectif se rejoignent dans ce blog, pour partager leurs coups de coeur.

19 juin 2020

« Il n’est pas toujours donné de trouver à l’extérieur un espace de paix, mais fais le calme en toi… et voici le silence du désert, les océans murmurants, les marais battus par les vents, le sommet des montagnes… Tu détiens tout cela au plus profond de toi. »


Victoria Trudeau

 

Bonjour,
Nous vivons à l’heure des algorithmes. Ils dictent ce que nous voyons, ce que nous entendons, ce que nous lisons. Autrement dit, ils décident du menu du jour, et nourrissent nos pensées, nos émotions, nos impulsions, voire nos actes !

 


Cambodge Siem reap

Que dit Nat aujourd’hui ?

Elle se prend pour Georges Orwell ou Huxley ? Elle aura trop lu ces livres catastrophes qui « inventent » un monde de demain dont personne ne veut.

Rassurez-vous, je suis toujours celle qui cherche le positif et qui veut le partager avec vous !



Comprendre ce qu’on fait de nous, nous libère déjà !

 


 

Aujourd’hui, l’ensemble des flux d’actualité sur les Médias sociaux, d’information, de loisir, de publicité (…) sont gérés, non pas par des humains, mais par des algorithmes. Nous sommes épiés par nos machines (ordinateurs, téléphones, tablettes, tous supports liés à la toile-Net … ). Des machines puissantes archivent nos moindres faits et gestes. Elles les interprètent et régurgitent dans les flux d’actualité des « nouvelles », des avis, des conseils, des idées, des « certitudes », des « injonctions au partage ». Puisque nous y accordons du crédit, c’est que nous pensons que c’est « bon pour nous ». Or, ces algorithmes ne sont pas là « pour nous faire du bien », mais pour influencer, pour diriger, pour manipuler. Le but n’est pas altruiste, il est tout simplement économique, politique, intentionnellement manipulateur! Ces programmes sont mis en place par de gros monopoles de tout bord, qui ont tout intérêt à occuper chacun de nos neurones, à orienter nos impulsions. Nous acceptons LEUR VISION DU MONDE par défaut, et nous vivons comme des zombies abrutis par le pessimisme.

 

Tout ce que nous partageons sur les réseaux sociaux « à la chaîne » sans jamais aller vérifier la véracité des données, sans jamais nous demander qui est l’émetteur initial, est de l’ordre du consentement sans y avoir réfléchi. Un peu comme si nous arrivions à une mairie sans savoir avec qui nous allions nous marier. Ou comme si, nous ne cuisinions jamais ce que nous allions manger, acceptant que les ingrédients les plus nocifs, les plus mauvais tombent dans notre assiette, que nous les mangions sans même réagir. Pire, nous les distribuons « généreusement » tout autour de nous, ainsi, nous sommes responsables d’intoxiquer à petit feu tous ceux que nous aimons.

 

 


C’est fou ! Personne ne se dit jamais « Je vais aller me faire cuire un oeuf toute seule dans ma cuisine, et si quelqu’un en veut, je casserai quelques oeufs frais de plus, pour partager un repas modeste, certes, sans grand éclat, mais sain? »


 

 

Les algorithmes jouent sur notre empathie, nous faisant croire que nous allons par nos partages sauver telle petite fille atteinte de leucémie en diffusant une fausse requête soi-disant émise par un hôpital. Ces partages à la chaîne ont pour seules conséquences DRAMATIQUES d’encombrer le numéro des urgences de l’hôpital en question, qui tente d’endiguer la fièvre du partage et qui n’y parvient pas. Les conséquences sont plus graves qu’un léger canular! Mais les algorithmes nous ont tellement bourré le crâne que nous continuons de diffuser avec une régularité de métronome tout et n’importe quoi.

De temps en temps, les algorithmes se rebiffent et pour une photo d’art, ou une poitrine dénudée, le partageur est sanctionné, puni, mis à l’écart, pour mieux rentrer dans le rang lorsqu’il sera à nouveau admis…

 

 

Mais qu’est ce que c’est que ce monde « social » ?
Devons-nous le rejeter en masse?
Devons-nous vivre avec …

 

 

Sans « ce nouveau monde social » nous perdons « nos amis », la sensation d’exister. D’exister trop, ou pas assez, superficiellement ou en profondeur à nous de voir, à nous de calmer notre ego et de le rendre le plus silencieux possible, pour écouter cette petite voix rendue inaudible par le vacarme ambiant.

 

Vers le bonheur partagé !


Ne laissons pas ce flot continu saper notre énergie mentale. Retrouvons le goût d’une nourriture saine pour restaurer notre énergie, notre joie de vivre. Ne laissons pas le torrent nous submerger. Ayons le réflexe de nager jusqu’à la rive, de nous asseoir et de le regarder passer. Là, conscient de tout ce qu’il charrie : le bon, le mauvais, le vrai, le faux, l’utile, le nocif … Réfléchissons à ce qui mérite d’être retenu, à ce qu’il convient de partager pour faire de ce monde, un espace où nous nous sentons tous mieux! Ne laissons plus cette cascade de nouvelles entrer par effraction dans nos esprits pour cambrioler notre bonheur. Ayons conscience que derrière toute information il y un « humain » qui diffuse sa propre sensibilité, prenons ce qui nous parvient non comme une évidence à gober tout cru, mais comme une INTERPRÉTATION à laquelle il faut réfléchir avec discernement.

 

Tentons d’acquérir une perception efficace de la réalité, cultivons notre liberté, et gardons-nous de nous rendre esclaves volontaires des manipulations.

 

Accueillons le monde, et demandons-nous comment, chacun à notre manière, nous pouvons contribuer à le rendre plus beau, plus sain, plus agréable. C’est nous qui le fabriquons jour après jour, à condition de garder à l’esprit que nous avons le choix !

A bientôt pour retrouver le cours normal de l’évasion… après ce petit « coup de mou » …

La Tortuga, Venezuela
Avec les moyens du bord, construire un refuge ouvert à tous. Résistera-t-il à la prochaine tempête? Peut-être … Peut-être pas. Dans tous les cas avoir le courage, seule ou ensemble, à chaque avarie de reconstruire l’îlot de notre vie intérieure. Et petit à petit naviguer vers la sérénité.




Texte et photos Nathalie Cathala.
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5 Commentaires

  1. REVEL

    Mauruuru roa! ❤️

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  2. REVEL

    Je viens de lire : «  Tu as le choix… »
    Merci de cette analyse pertinente des réseaux sociaux et des risques encourus. Certes, il ne faut pas s’illusionner et faire preuve de tout le discernement nécessaire…garder les yeux ouverts sur le VRAI, le BEAU !
    Merci de nous le rappeler!

    Réponse
  3. frejaville dany

    Ho oui Nat ! Tout est superbement bien écrit, une belle et vraie analyse j’essaie de me méfier le plus possible… je suis sur facebook pour les belles pages dont la tienne et les partages de photos, et puis mes petits albums et ma modeste page « Evasions etc…. et mes tamahines 😉

    Réponse
    • Nat & Dom

      Oui Dany, les commentaires sont encourageants, il y a un petit monde de résistants…

      Réponse

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