Au bout du chemin, une « cala »! Une baie, vaste, enchâssée dans le relief désertique de la Siera du parc naturel de Gata et Nijar.
Aucune route carrossable ne mène à ce « bout du monde ».
Un sentier pédestre littoral de quatre kilomètres offre des vues plus spectaculaires les unes que les autres sur les falaises qui tombent à pic dans la Méditerranée. En contre bas, des plages semblent hors d’atteinte pour les terriens. En revanche, elles font rêver Te Mana (mon fidèle kayak). Ce sera pour un prochain rendez-vous. Aujourd’hui, nous cheminons sur les sentiers aveuglants, où un caméléon nous fait la politesse d’une danse hypnotique.
La balade est magnifique et l’arrivée est pour le moins surprenante. Cette baie, où l’on s’attend à trouver sérénité et eaux cristallines est « colonisée » par une communauté de hippies depuis plus de 40 ans. Leurs « casas », faites de briques et de brocs, rassemblent tout ce qu’ils ont trouvé dans les environs pour leur faire un toit. Ils ont de la chance : une source d’eau douce coule en permanence dans la vallée. Elle alimente leurs potagers et leur offre une certaine autonomie.
Il n’empêche, qu’il est préférable de diffuser ces images sans l’ambiance sonore! Des enceintes crachent un bruit immonde d’une musique inaudible, en total antagonisme avec le paysage limpide et idyllique que la nature offre.
La population de ce lieu est décriée par certains qui les taxent « d’illégalité et d’insolence ».
Nous ne sommes que de passage et nous garderons de cet endroit, le souvenir d’eaux cristallines et d’un caméléon tellement attachant!
Wouah 40 ans qu’ils sont là ! Ils sont peut-être sourds !
Ce caméléon est rigolo ! La couleur de l’eau est sublime !
Hi,hi… tu me fais rire !