Bonjour,

Les danses traditionnelles kanakes sont impressionnantes tant par les costumes que par une sorte d’inertie dansée et chantée qui donne toute la puissance à la représentation. On sent une force contenue dans les sifflements et les chants. Une pesanteur liée à une robustesse. Une timidité dans les regards constamment rivés au sol. Peu d’instruments : des grelots de chevilles, parfois des tambours (bois évidé).

La danse des pêcheurs de l’île des Pins est sans doute l’un des symboles les plus repris dans les brochures de tourisme. Le danseur « barbu », chef de troupe Anthony Manmieu est le personnage le plus photographié de la Nouvelle-Calédonie.

À l’occasion d’un festival de danse au centre Tjibaou, nous avons la chance d’assister à une représentation des Pêcheurs fantômes. La troupe Trï Kôrô, composée de l’ensemble des clans de la tribu de Wapan (nord de l’île des Pins), présente la danse des Nyaaö Trï Kôrô plus connue sous le nom de la danse des Pêcheurs Fantômes :

« Les Yaacè Trï Kôrô habitent la grotte Kûvètrè située à plusieurs kilomètres du rivage. Eux seuls détiennent le secret de la pêche au filet que ne connait pas encore le peuple de Kwényï. Chaque nuit, les Yaacè sortent de leur grotte et prennent le chemin qui mène à la baie des crabes pour aller pêcher, veillant à ce qu’aucun vivant ne les suive durant leur sortie. Mais une nuit un jeune garçon, Nââkwa, décide de les surprendre et de leur voler leur secret pour en faire profiter les habitants de la tribu. »

À plus, pour aller voir d’autres danseurs, ceux de l’île de Lifou, et avec eux, visiter leur île merveilleuse

Nat et Dom
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