Les danses de Kuto et panorama sur les îlots

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Rédigé par Nathalie Cathala

Nomades dans l’âme, l’objectif et la plume de Nat se baladent partout : en voilier autour du monde, par les airs d’un continent à l’autre; par les routes sur les chemins du désert, en 4*4 (tente sur le toit), à vélo , à pied ou en paddle. Plume et objectif se rejoignent dans ce blog, pour partager leurs coups de coeur.

13 mars 2013

Bonjour,

La coutume reste très implantée dans les moeurs de l’île des Pins. Pourquoi ne pas la partager avec les étrangers de passage ? L’île des Pins par sa beauté attire chaque année plus de paquebots. En 2013, ce sont 3 à 4 paquebots qui y font escale par semaine. Une belle moyenne et une façon efficace de booster l’économie locale. Tout le monde se regroupe sur la plage de Kuto, à l’ombre des grands arbres. Chacun propose du « bounia » ou le plat local cuit au four enfoui sous la terre, comme on le retrouve partout dans le Pacifque. Et puis, quelle meilleure manière de partager ses traditions qu’en chantant? A chaque paquebot, un groupe local donne des représentations de chants, de danse et de musique.

Nous assistons aux danses, puis nous ne résistons pas à l’idée de nous échapper de la foule des 3000 passagers qui vont et viennent en navette dans la baie. Nous prenons de la hauteur, et nous nous retrouvons seuls devant un panorama comme seule l’île des Pins peut nous en offrir.

Ici nous surplombons l’îlot Duroc et Aventure, et la vue s’étend jusqu’à l’île aux Brosses. Nous adorons ces pins colonaires. Dom me dit souvent que sans eux, le paysage perdrait toute sa personnalité. Ils sont l’âme de l’île. Cette âme qui a été immortalisée dans le nom que James Cook lui donna sur les cartes lors de son passage en 1774. Et dire que le navigateur n’a pas eu l’occasion de s’y arrêter vraiment. Il ancra ses bateaux loin des récifs. Le vent soufflait fort et il n’osa quitter leur bord. Les scientifiques durent en faire une description à la longue vue, certaines reproductions dessinées datent de ce second voyage d’exploration.

À première vue, Cook crut que l’île abritait un port immense où séjournaient de nombreux trois-mâts comme le sien. Mais en s’approchant, il découvrit que ces mâts n’étaient autres que des pins qui pouvaient atteindre 60 mètres de haut. Ces pins endémiques reçurent des botanistes le nom de « Araucaria Cooki » et plus récemment « Araucaria columnaris » d’où cette appellation de Pins colonaires.

Nat et Dom
http://etoile-de-lune.net/etoiledelune/index.php
Pour ceux qui aiment situer sur une carte n’hésitez pas à l’agrandir
Carte

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