Le syndrome du Voyageur

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Rédigé par Nathalie Cathala

Nomades dans l’âme, l’objectif et la plume de Nat se baladent partout : en voilier autour du monde, par les airs d’un continent à l’autre; par les routes sur les chemins du désert, en 4*4 (tente sur le toit), à vélo , à pied ou en paddle. Plume et objectif se rejoignent dans ce blog, pour partager leurs coups de coeur.

4 novembre 2013

Bonjour,

L’une de nos lectrices, me signalait l’autre jour qu’à force de fréquenter notre page Face Book elle allait être atteinte du Syndrome de Stendhal. Cher lecteur, je vous mets en garde contre cette maladie aussi rare que difficile à soigner. En guérit-on d’ailleurs?

Stendhal fut le premier à en souffrir… ou du moins à en décrire les symptômes.

Dixit Wikipedia :

« Ce syndrome est appelé ainsi en référence à l’expérience vécue par l’écrivain français Stendhal lors de son voyage en Italie, à l’étape de Florence, en 1817. Il écrit alors :

« J’étais arrivé à ce point d’émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux Arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j’avais un battement de cœur, la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber. »
— Rome, Naples et Florence, éditions Delaunay, Paris – 1826, tome II, p. 102

Stendhal n’a rien fait pour s’en prémunir puisque, s’asseyant sur un banc de la place, il lut un poème pour se remettre, et vit que ses visions empiraient à la lecture de cette somme de culture ambiante dans les lieux : il fut épris et malade à la fois de tant de profusion. »

Peut-on considérer qu’un paysage est une oeuvre d’art?
Dans la mesure où l’on considère que notre chère Planète est la plus douée des artistes, la réponse est oui!
Ainsi, il serait donc possible d’être pris du syndrome de Stendhal en Polynésie.

Vous me demanderez certainement des preuves.
Les voici :

Je suis dans un état de perpétuelle extase depuis que nous sommes revenus en Polynésie. Je suis comme Paul Emile Victor une inconditionnelle de Bora Bora. Et je me cache derrière un savant calcul qu’il fit, pour justifier cet amour immodéré, qui me donne comme à Stendhal face aux oeuvres de la Renaissance des palpitations d’un bonheur si fort, qu’elles me coupent la respiration. Voici ce que PEV disait de Bora Bora : « C’est la plus belle île du monde par l’équilibre des volumes, des surfaces. » Il y retrouve le nombre d’or. « Un triangle 10 x 6 avec une base 12. Cette recette d’architecte s’applique à tous les grands tableaux, à la pyramide d’Egypte, aux plans d’eau du château de Versailles, etc. A Bora Bora, je me suis amusé à comparer la hauteur de la montagne à la surface du lagon, et j’ai retrouvé ce nombre d’or. Cela donne une extraordinaire impression d’harmonie. »

Donc, si l’on considère tout ce qui précède, Stendhal « invente » une maladie du bonheur absolu contracté par la contemplation que Paul Emile Victor justifie par de savants calculs… et Nat vous dit que oui, Bora est l’une des plus belles îles du monde et renvoie ses détracteurs aux grands hommes!

A plus, chers amis et profitez de 53 photos dans la galerie que je vous offre
Nat et Dom
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