HUAHINE une paix jalousement gardée… des tupunas réveillés par la brrrringue

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Rédigé par Nathalie Cathala

Nomades dans l’âme, l’objectif et la plume de Nat se baladent partout : en voilier autour du monde, par les airs d’un continent à l’autre; par les routes sur les chemins du désert, en 4*4 (tente sur le toit), à vélo , à pied ou en paddle. Plume et objectif se rejoignent dans ce blog, pour partager leurs coups de coeur.

3 avril 2012

Bonjour,

Voici pour vous une moisson de clichés à partager comme un film avec arrêt sur images.

Voyez ce banc, qui attend son propriétaire sous un arbre, à l’abri de la pluie fine dominicale. Un banc de bois que son maître d’oeuvre a pris soin de recouvrir d’un molleton et d’une couverture plastique… et trop jaloux de sa tranquillité, il l’a enfermé dans une haie de barbelés. Sans doute est-ce le symbole de Huahine? Une trêve dans ce monde, un moment puissant de silence, une paix jalousement gardée…

Autre image, celle de ce badamier ou Autera’a (en tahitien) qui accueille au sein de ses racines en forme de pieds d’éléphant un cocotier. La symbiose entre ces deux arbres est parfaite. L’autera’a affiche plus de 120 ans. Beau mariage! Belle longévité qui me laisse rêveuse!

Comment résister à cette « salle de bain » spartiate ouverte sur le lagon. Je ne vous ai pas photographié les sanitaires des dames. Les murs entièrement tressés de feuilles de cocotiers, le toit en pandanus (sans jeu de mot!) la porte difficile à tirer, tout un intérieur brinquebalant, mais entièrement naturel! Quelques maisons sont du même type, bricolage écologique qui laisse penser qu’ici, plus qu’ailleurs on ne se fait pas beaucoup de soucis!

Plus loin, un marae, s’ennuie tellement de ses ancêtres au bord du lagon, que des jeunes viennent lui tenir compagnie. La bière locale Hinano à la main de grandes enceintes dans le pick-up et voici qu’ils déversent sur le lieu de culte une cascade de décibels si bourdonnantes que nous avons l’impression d’être sourds. A coup sûr, ils réveillent les tupunas pour de bond… Je pensais que les marae et leur « mana » étaient encore craints de nos jours?

Aita pea pea!
Le pa ni pwoblem polynésien colle à la peau de Huahine. Nous étions bien décidés de visiter l’île aujourd’hui, mais notre locataire de véhicule nous a complètement oubliés. Nous sommes arrivés dans son jardin à l’heure convenue, mais nous n’avons trouvé que son fils, qui ne savait pas où était sa maman. Finalement, nous avons trouvé un numéro de téléphone, pour voir si cela valait la peine de l’attendre. Un minois adorable de Polynésienne, des gloussements de voix dans le téléphone… Comment résister à tant d’égalité de flegme! Tant pis pour la voiture… Nous voici une fois de plus, devant cette île et sans pouvoir la visiter. Peut-être demain… Nous levons l’ancre et nous rapprochons de la ville principale en une heure de navigation abritée de la barrière de corail. Peut-être aurons-nous plus de chance? A notre arrivée la location de voiture est fermée. Un numéro de téléphone sur la porte. J’appelle… Et la dame, tout aussi mignonne que celle du sud, semble bien vouloir nous louer une voiture demain, vers 10 heures. Mais elle doit nous rappeler.

Nous verrons demain…
Et si pas demain, nous laisserons dans notre sillage cette île qui aura préféré gardé son mystère.

Je vous laisse déguster sans modération quelques clichés qui n’ont pas besoin de commentaire.

A plus, pour d’autres nouvelles de Huahine
Nat et Dom

Nat&Dom

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