Escapade en paddle – Bernardi – Port Vendres (Pyrénées orientales)

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Rédigé par Nathalie Cathala

Nomades dans l’âme, l’objectif et la plume de Nat se baladent partout : en voilier autour du monde, par les airs d’un continent à l’autre; par les routes sur les chemins du désert, en 4*4 (tente sur le toit), à vélo , à pied ou en paddle. Plume et objectif se rejoignent dans ce blog, pour partager leurs coups de coeur.

23 octobre 2022

Escapaddle : de Bernardi à Port-Vendres 

Météo changeante pour une belle rando en solitaire

La météo était annoncée belle, très belle

D’ailleurs, tout a superbement commencé, par un petit cabotage le long de la falaise sud du Cap Béar, petites visites à toutes les anses, mignonnes et intimistes…

Sous le cap Béar, les conditions exceptionnellement clémentes m’ont permis de m’aventurer dans les grottes que la houle rendait inaccessible à chacune de mes sorties.

Subjuguée par le paysage, et l’eau translucide, je ne remarque pas que le ciel change. En quelques minutes, l’atmosphère se fait humide et sombre. Pourtant, le cap se montre étonnamment serein, doux et passable.

À l’approche du phare, j’appelle Dom, qui est en randonnée, il me dit :  » tu ne pourras pas rentrer, le vent s’est levé. Derrière le cap si serein il y a quelques dizaines de minutes, la mer est blanche.  

Dans ces conditions, je pousse jusqu’à Port Vendres. Une première pour moi… L’eau lisse, et malgré un décor lugubre, sous les falaises grises et le ciel qui s’embrouille, l’ambiance humide… je redoute que le brouillard m’encercle. Mais c’est plus fort, je veux atteindre le cap. Des nageurs en combinaison scrutent les fonds. L’eau est si transparente, que j’y décèle de grosses méduses blanches à plus de 20 mètres. Entre le ciel et les grands fonds bleus outre-mer, je glisse sur l’eau. Dans un climat mystérieux qui ferait surgir des eaux insondables des monstres dignes de l’Écosse. 

Sous le cap, la mer reste sereine, en mode « paddle race », je regagne Béar, que je passe comme une équilibriste sur les vagues formées.

Secouée, dans une houle désordonnée, je passe en mode « kayak », et le vent faiblit. Laissant sous la planche un bouillon incompréhensible. Le temps d’arriver à Bernardi. Tout est fini, le ciel est à nouveau serein. Une petite brise se met en place, et le plan d’eau tout calme m’invite à repartir. Mais cela fait 3h30 que je cabote, ce sera pour une prochaine fois. 

À bientôt… 

A mon tour de vous lire : laissez-moi un commentaire, ça me fera immensément plaisir wink

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4 Commentaires

  1. Dom

    Super et longue vie à cette nouvelle rubrique, qui annonce de nombreuses sorties à venir pour satisfaire cette nouvelle passion.

    Réponse
    • Nathalie Cathala

      Ho oui, avec un super photographe, qui randonne sur les falaises 😉

      Réponse
  2. Sylvie Revel

    Une fois de plus la chance de se confronter aux éléments tellement changeants notamment sur l’eau…
    Cette sortie paddle me rappelle une journée spéciale sur le lagon de Bora où le mât de ma planche s’était cassé sous l’orage… j’avais dérivé à la pointe de Matira…
    Que de surprises la mer nous réserve et combien de beaux spectacles!
    Profite au mieux du paddle ma petite Nat pour savourer les merveilles de votre beau littoral…les grottes marines m’ont toujours fascinée!
    Merci pour ce récit captivant et les photos magnifiques !

    Réponse
    • Nathalie Cathala

      Oui, la Méditerranée reste imprévisible, malgré les prévisions météo affinées, ça fait son charme

      Réponse

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