Bonjour,

De retour sur Nouméa… En revenant de notre « road trip en Asie et Sydney », la ville nous apparaît soudain comme une soeur lilliputienne de Sydney. Tout le monde y voit des ressemblances avec nos villes de bord de Méditerranée, ce qui n’est pas faux, mais elle a ce côté propre, ce côté smart et bien rangé de Sydney aussi. Une influence normale, si l’on songe que l’Australie est à jet d’avion et que la France a mis depuis deux ans un pied sur l’île. Un beau mélange!

Ce que je préfère, c’est me balader à l’anse Vata, surtout lorsque l’alizé n’est pas trop fort, car lorsqu’il souffle, ça décroche les neurones! J’aime quand le lagon est calme. En ce début d’automne, il prend une autre teinte, plus nuancée. Ici, à la saison du soleil déclinant, les arbres ne rougissent pas, ils ne perdent pas leurs feuilles, du moins pour une grande partie d’entre eux, mais c’est le lagon qui annonce la couleur de l’automne.

Et puis, il y a une ambiance très décontractée. A la sortie des écoles, les enfants déposent leurs sacs à dos sur les tables de pic nique, malgré la fraîcheur de l’eau, ils s’y plongent avec fougue, ils s’entraînent aux sauts périlleux. Les garçons roulent des mécaniques tandis que les filles regardent, l’oeil pétillant leurs exploits.

Plus loin, une aire de pétanque.
On nous a dit qu’en Nouvelle-Calédonie les « ethnies » ne se mélangeaient pas. A l’anse Vata, tout le monde joue ensemble, ce n’est plus une question de couleur. Tout le monde s’applique à viser le cochonnet. J’adore m’attarder, les entendre parler. Pour certains, ils ont l’accent du sud de la France… beaucoup ont migré ici et ont contribué à donner le look à la ville.

Bien agréable tout cela!
Se balader le nez en l’air, écouter distraitement les batailles autour des points, regarder le « Roof » s’éclairer dans les derniers rayons du soleil, laisser passer les jours, sans arrière-pensée, dans une simplicité insouciante.
A plus,
Nat et Dom
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