À vélo, le long des Aspres et du Vallespir, chaque coup de pédale devient une invitation à la découverte : villages perchés, panoramas à couper le souffle, rencontres surprenantes… et même des lamas catalans ! Suivez notre escapade de 44 km au cœur de l’histoire et de la nature.
Boucle à vélo de 44 km:
Entre silence, lamas catalans et panoramas
En selle sous le soleil
Un beau jour de septembre où l’été joue les prolongations, Dom et moi enfourchons nos vélos pour une escapade que nous pressentons riche en découvertes. Depuis la voie verte qui relie Amélie-les-Bains à Céret, nous bifurquons à Vila, direction Notre Dame del Roure.
Vue panoramique et chapelle perchée
Véritable balcon sur la plaine cérétane, ce village offre un horizon incroyable, le regard traverse les plaines et rejoint les Tours Massane et Madeloc qui couronnent les Albères. Plus loin encore, un liseré bleu : clin d’œil discret de notre chère Méditerranée. Nous sommes au pied de la chapelle Notre-Dame de la Roure, édifice du XIIe siècle dont j’ai déjà parlé dans “Petit Bijou au Cœur d’une Nature Préservée”.
Montée vers Taillet : un cordon de silence
La montée vers Taillet est un cordon de silence où chaque coup de pédale devient délice.
Récompenses à la clé : les panoramas sur la plaine du Roussillon, les Albères, et toujours au loin, la mer qui scintille.
Quel bonheur !
Surprise : les lamas catalans !
Et soudain… des lamas !
Des lamas catalans ?
Curieux, nous mettons pied à terre. Rencontre inattendue avec un couple passionné de sylvopastoralisme : leurs troupeaux débroussaillent les versants, limitent les risques d’incendie, et redonnent vie à la forêt. Deux Patous veillent, d’un air tranquille, sur ce travail qui rend un service inestimable à la collectivité.
Une belle leçon d’équilibre entre l’homme, l’animal et la montagne.
Taillet : sérénité et histoire
Taillet nous accueille ensuite dans sa sérénité. Sur le parvis, deux chats nous observent, tandis que le clocher de l’église Saint-Valentin bat la mesure du temps. L’histoire s’y inscrit partout : fonts baptismaux du XIIe siècle, Vierge gothique, croix en argent du XVIIe…
Après un pique-nique à l’ombre du clocher, cap sur Calmeilles, dont le nom sonne comme un poème.
Calmeilles : paisible et cosy
La montée est raide, mais quel cadeau ! Ici, les vues changent : du Vallespir aux Aspres, des Albères aux Corbières, jusqu’à la silhouette de la Tour de Batère, fièrement posée sur les crêtes du massif du Canigou.
Le village, paisible et cosy, nous charme aussitôt. Sur la place, l’église du XIIe siècle veille sur ses 60 habitants. Un Anglais installé depuis vingt ans nous propose de rejoindre une petite fête, mais la route nous appelle encore.
Oms et ses richesses
Les ânes catalans et quelques chevaux nous saluent à l’entrée du village. Il s’organise autour de son centre ancien et de l’église Sainte-Marie et Saint-Michel de Montauriol, déjà citée en 1010. Portail, clocher et sarcophage du XIIIe siècle y racontent mille histoires.
Nous flânons sur la place, au rythme de la fontaine, avant de repartir.
Saint-Ferréol : balcon suspendu
Un dernier crochet par Saint-Ferréol, balcon suspendu entre Canigou et mer scintillante.
Comme à chacune de nos visites, nous nous y régalons d’une vue somptueuse.
Et nous voilà de retour, au terme de cette boucle de 44 km.
Que retenir ?
Des rencontres improbables — des lamas appliqués, une famille de rhinocéros “catalans” aux contours inattendus — et une mosaïque de paysages inoubliables : le Canigou et sa Tour de Batère, les Corbières, la plaine du Roussillon, la Méditerranée, les Albères et leurs Tours Massane et Madeloc, sans oublier les vallées du Vallespir et des Aspres.
Un condensé de nature, d’histoire et de poésie, unique dans notre beau pays catalan.
Notre Dame del Roure et ses panoramas
Taillet, village paisible
Calmeilles, silence et poésie
Oms, le chant d’une fontaine
Rhino catalan












Quel magnifique récit ! qui sait transmettre toute la beauté et la poésie de cette échappée à vélo. On sent le souffle du vent, la chaleur du soleil de septembre et l’émerveillement face aux panoramas grandioses. Tes mots peignent de véritables tableaux : la chapelle perchée, la chaîne des Albères majestueuse, la mer scintillante au loin… et puis cette rencontre insolite avec les lamas, comme une cerise inattendue sur le gâteau de la journée. Tu as l’art de mêler description, émotion et surprise, ce qui rend la lecture aussi agréable qu’une promenade à tes côtés. Bravo pour ce récit vivant et lumineux, qui donne envie de (re)découvrir ces paysages avec toujours le même regard émerveillé.
Hé bien !!! quel beau commentaire ! 😉 Vivement que le soleil revienne pour repartir à l’assaut des belles randonnées de notre région !
Tout scintille à travers ta plume ! On ressent l’atmosphère de cette belle région. Un bijou de plus dans le coffre de vos découvertes.. Merci…..
Merci à toi, pour ton joli commentaire