VANUATU Pentecôte, les Nivans, un peuple à découvrir

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Rédigé par Nathalie Cathala

Nomades dans l’âme, l’objectif et la plume de Nat se baladent partout : en voilier autour du monde, par les airs d’un continent à l’autre; par les routes sur les chemins du désert, en 4*4 (tente sur le toit), à vélo , à pied ou en paddle. Plume et objectif se rejoignent dans ce blog, pour partager leurs coups de coeur.

21 juin 2012

Bonjour,

Hier je vous emmenais en avion, au-dessus de quelques-unes des 83 îles qui constituent l’archipel des Vanuatu.
Aujourd’hui, nous atterrissons à l’aéroport de Lonorore, sur l’île de Pentecôte.

Notre petit avion n’a pas éteint ses moteurs, déjà une foule curieuse est sur la pelouse qui borde le tarmac, seule piste bitumée de l’île. En général, ce sont les touristes qui regardent, qui sont avides de découvrir, de connaître. Ici, nous sommes inspectés, les enfants rigolent, les adultes commentent l’accoutrement des nouveaux venus (nous!). Les uns assis, parterre, les autres debout, nous sommes observés c’est sûr! Ils sont tous venus…

Pourquoi?
Pour colorer leur quotidien de petits blancs fraîchement débarqués.

Nous sommes leur attraction, leur divertissement, nous bousculons leurs habitudes. Un coin d’évasion dans cette île que presque personne ne quitte. Ici, la plupart des gens vivent sans argent. Ils n’ont besoin de rien, la nature leur offre le gîte (bambou pour les murs et un arbre dont j’ai oublié le nom, cousin du pandanus pour le toit). Elle leur offre le couvert : les fruits, les légumes. Et côté protéines, les nombreuses vaches, les cochons sauvages et les poules fournissent un complément alimentaire sain. Le poisson est plus rare, les Nivans n’aiment pas s’aventurer en mer. Ils en ont perdu l’habitude pour des raisons historiques que je vous exposerai plus tard. Il y a sur les rivages peu d’embarcations, de petites pirogues taillées dans les troncs d’arbre, mélange des barques des Indiens Kuna et des balanciers vus en Polynésie.

Ha… J’oubliais!
Comme protéines, ou « friandise », il y a l’inévitable pou qu’on cherche dans la tête des enfants!

Je vous disais hier que nous étions sur un bout d’Afrique au Pacifique. Ce ne sont pas les paysages qui sont à l’origine de cette constatation, mais les gens. La manière dont les femmes portent leur enfant. Leur mode de déplacement sur des pistes de terre battue : à pied pour la plupart! Entassés dans des pick-up, plus rarement!

Question musique, là… ben nous avons été surpris de trouver le roi Reggae!
Si nous étions arrivés par la mer, pour cette escale, nous aurions sans doute eu une tout autre approche de Pentecôte et de ses habitants. Arriver par avion, nous a donné l’opportunité de plonger au coeur de la population. D’être accueillis en musique également… et d’assister au fameux saut de Nagol.

Mais ce dernier n’est pas pour tout de suite. Je veux d’abord que vous vous imprégniez de ce peuple. C’est pourquoi vous aurez dans les jours prochains de nombreux clichés d’enfants, de femmes et d’hommes qui se sont prêtés au jeu de modèles. Ils aiment les appareils photo, pour notre plus grande satisfaction à tous (vous et moi!)

A plus, pour d’autres nouvelles des Vanuatu
Nat et Dom

Nat&Dom

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