🌿 Balade jusqu’à la Gola del Ter

Entre pinède, sable chaud… et illusion d’optique

🪶Aux portes de L’Estartit, une balade insolite mène jusqu’à l’embouchure mouvante du Ter.

Quitter la plage animée par une pinède silencieuse, longer le sable brûlant, suivre la rivière jusqu’à la mer…

Cette escapade nous mène dans un monde de contrastes, entre ombre, chaleur, oiseaux marins et illusions d’optique.
Un paysage en perpétuelle métamorphose.

🌳 Dans l’ombre parfumée de la pinède

Nous quittons L’Estartit par l’arrière-scène tranquille : la pinède.
Refuge ombragé, l’endroit sent bon le tamaris et la résine chauffée au soleil.
Sous les grands pins blancs, le bruissement léger des tourterelles et des pigeons ramiers nous accompagne.

La pinède, c’est la transition douce entre l’agitation de la ville et le monde du vivant. Elle protège les dunes, filtre la lumière, ralentit le pas.

Une parenthèse végétale, idéale pour contempler nos chères îles Medes.
Majestueuses, posées là, presque irréelles dans la lumière vive.

L’icône de L’Estartit.

Elles nous surveillent… ou nous attendent ?

🌞Objectif du jour :
Rejoindre la Gola del Ter, l’embouchure du fleuve local

Vient le moment de sortir de l’ombre et d’affronter le soleil. De s’enfoncer dans le sable doré pour longer la plage.

Le sable y est traître, mou, interminable.
Un pas en avant, un demi enfoncé.

Heureusement, l’eau est fraîche, limpide, parfaite pour nous donner le courage de continuer cette marche quasi initiatique jusqu’au bout du bout.

🌏 L’illusion du bout du monde

Et puis, soudain, l’embouchure apparaît.
Elle se dévoile au dernier moment, cachée derrière ses jeux de méandres et de reflets.

Presque une illusion d’optique.

La rivière, sinueuse, changeante, capricieuse, se jette dans la mer avec un certain panache, dans une chorégraphie mouvante que dictent les saisons.
Là, l’eau est presque bouillante, chauffée à blanc par le soleil.
On se croirait dans une infusion d’été.

🦅Un sanctuaire pour les ailes

Ici, c’est la fin du terrain de jeu humain.
Un havre de paix.
Une réserve précieuse.
Un entre-deux monde.

Les oiseaux le savent bien.
Goélands, aigrettes, hérons, cormorans nous regardent, impassibles, depuis l’autre rive, protégés par un cordon naturel.
Ce petit peuple ailé veille sur un équilibre fragile.
Certains viennent de très loin…
Comme l’océanite tempête – compagnon des grandes traversées, que l’on croisait autrefois dans le sillage de notre voilier…

💦 La vie entre deux eaux

Autour de cette embouchure, les marais du Ter Vell racontent une autre histoire.
Héritiers d’un temps où la rivière suivait un tracé différent, ils offrent aujourd’hui un écosystème rare.
Entre anciennes rizières et aiguamolls, la nature s’adapte, s’invente, se transforme.

Et nous, au cœur de ce tableau mouvant, nous respirons.
Avec, en toile de fond, toujours là, les îles Medes…
Roches fières, vigies éternelles, qui ferment doucement le rideau de cette journée sous le signe du bleu, du vert… et du souffle chaud de l’été.

Entre sable et illusion, la Gola del Ter s’ajoute à la mosaïque de ce séjour à L’Estartit…
Une perle de plus sur le fil d’un été à dérouler doucement.

Diaporama

🐚 Merci d’avoir fait escale dans le blog.
Vos mots sont les bienvenus en commentaire,
comme des coquillages laissés sur le sable. ✍️
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