🌞 Rendez-vous en rivages vagabonds🌞

💙 Perles d’instants bleus💙

Entre lumière et bronze, un matin à Roses

🪶L’été s’étire, doux et lumineux, et le port de Roses s’éveille lentement. Entre mer tranquille, îles au loin et silhouettes de bronze, chaque instant se savoure comme une petite éternité.

Une Sunny day comme on les aime

Début septembre a cette magie particulière : l’été résiste encore, mais la lumière se fait plus tendre, les journées s’arrondissent en douceur.

La mer est tranquille, la plage encore animée par les derniers éclats de la saison. Tout s’accorde — le soleil, la chaleur, la brise — en une mélodie légère, une délicieuse caresse du temps.

Je m’installe sur les gros blocs de pierres qui protègent le port, et mon regard s’évade vers l’horizon. Les îles Medes se dessinent là-bas, là où l’été a commencé, et que je retrouve maintenant, en ces derniers jours, comme un pont fragile entre début et fin d’une saison qu’on n’a jamais envie de voir s’éteindre.

Plus près, les palmiers frémissent, la mer se lève, et un cormoran plonge, disparaît, puis reparaît, luisant de sel et de victoire. Peu à peu, la brise se renforce, les vagues chahutent les baigneurs, et les planches à voile s’élancent.

Luis Pizaño et son compagnon : l’histoire figée dans le bronze

Sur le paseo marítimo, deux silhouettes de bronze attirent toujours mon attention, comme de vieilles connaissances. L’une représente Luis Pizaño, capitaine général de l’artillerie sous Charles Quint et ingénieur militaire du XVIᵉ siècle, celui qui a conçu et dirigé la construction de la Ciutadella de Roses.

À ses côtés, le contremaître, figure symbolique de tous ceux qui ont façonné la forteresse de leurs mains habiles.

Ces statues incarnent l’alliance entre vision et travail, entre savoir et geste concret. Elles me parlent de patience et de rigueur, de talent et d’ingéniosité, de l’équilibre indispensable entre l’ingénieur et l’homme de terrain.

En les regardant, je mesure combien chaque pierre posée, chaque mur élevé, fut le fruit d’une histoire humaine, solide et discrète, qui continue de veiller sur la ville, comme la mer qui l’entoure.

La Ciutadella nous observe, fière et immobile. On se promet de la découvrir un jour… mais la mer, le soleil et les planches à voile ont toujours le dernier mot. Promis, la prochaine fois…

💬 Et vous, quel est votre coin de paradis du matin ?
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