La Digue, premières impressions (Seychelles)

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Rédigé par Nathalie Cathala

Nomades dans l’âme, l’objectif et la plume de Nat se baladent partout : en voilier autour du monde, par les airs d’un continent à l’autre; par les routes sur les chemins du désert, en 4*4 (tente sur le toit), à vélo , à pied ou en paddle. Plume et objectif se rejoignent dans ce blog, pour partager leurs coups de coeur.

6 août 2016

Bonjour,

Nous quittons Praslin, pour La Digue, deux îles soeurs, en distance. Des navettes (catamarans rapides) assurent la liaison entre les trois îles les plus fréquentées des Seychelles. Tandis que sur le parcours, Mahé/Praslin, nous étions en compagnie de Seychellois, sur le trajet de La Digue, nous sentons toute la pression touristique de la destination. Le catamaran est pris d’assaut par des visiteurs étrangers. Cela change singulièrement de l’ambiance que nous vivons depuis le début de cette découverte de l’archipel.

Au petit Port de La passe, même sensation, on sent que l’île entière est vouée au tourisme. La Digue est LA carte touristique des Seychelles, certains visiteurs délaissent complètement le reste de l’archipel pour ne se consacrer qu’à La Digue. Aux croisements des routes, plus d’une dizaine de panneaux indiquent les « guest houses ». Une maison sur trois accueille « une pension de famille » en plus des hôtels classés « hors de prix ». Néanmoins, la dégradation visuelle de l’île par les constructions n’est pas flagrante. Il n’y a heureusement pas d’immeubles qui viennent défigurer le paysage. Tout se fond relativement bien, dans la végétation.

Le dernier char à boeuf, les vélos et les voiturettes électriques

Le dernier char à boeuf, les vélos et les voiturettes électriques

L’ambiance « vélo » que les étrangers apprécient tant ne nous emballe pas non plus, car 7 vélos sur 10 sont chevauchés par des étrangers. Autant dire qu’ici, on visite l’île et que le contact avec la population locale n’est pas immédiat. Les insulaires se retranchent derrière leur casquette de propriétaires de « guest house ». Quant aux chars à boeufs, on les trouve plus facilement sur les cartes postales que dans la rue. L’un d’eux fait de la résistance pour trimbaler les jeunes mariés en mal « d’authenticité révolue ». Les voitures électriques font leur apparition, tandis que de gros 4*4 ont peine à se croiser sur un réseau routier limité vu la petitesse de l’île.

Tourisme à la Digue

Tourisme à la Digue

La première impression est donc : « bof », mais attention, cela est uniquement dû au fait que nous n’avons jamais été très branchés « Must » et « To Do », dans nos voyages. Cette destination plaît énormément et tous y trouvent une manière de décompresser, de « vivre autre chose », par exemple cette jeune femme qui vit une vie de fous à Londres, ou ce couple qui vient en Lune de Miel… Nous comprenons leur enthousiasme. Et nous réalisons que de notre côté, nous commençons à nous lasser des « îles cocotiers ». L’abord d’une nouvelle destination dépend malgré tout de ce que l’on a vécu avant. On ne peut arriver complètement amnésique partout.

Souimanga

Souimanga

Nous passons néanmoins une jolie semaine, car La Digue offre encore de très beaux paysages, des randonnées où l’on croise peu de monde et quelques routes délaissées par le gros de la troupe qui s’agglutine en général à la célébrissime « Anse Source d’Argent » qui mérite aussi son succès, tant le site est sublime!

En route, donc, pour ne découvrir que les beaux côtés de La Digue.

Nat et Dom sur les chemins du monde
Texte et photos Nathalie Cathala.
Auteurs des vidéos : Dominique et Nathalie Cathala, montages Dominique Cathala
Tous droits réservés, pour toute utilisation nous contacter par le site :
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