Bonjour,
Puisque nous sommes venus « à pied » pour aller voir les fameuses îles au large d’Ao Nang, dont celle qui défraye toutes les chroniques de cartes postales : « Ko Phi Phi », nous devons « rentrer dans le rang » et prendre les bateaux rapides qui engrangent des dizaines de touristes par jour.
La balade commence bien, nous rencontrons un couple d’Indiens et trois jeunes malaisiens en vacances. C’est l’occasion de discuter, chacun parle admirablement l’anglais, un vrai plaisir! Puis, nous tombons sur le charme de Bamboo Island. Nous arrivons sur une eau couleur lagon, elle est translucide… tout le monde se jette à l’eau en choeur! Je revis de voir ces couleurs et cette transparence! Je ne pensais pas que cela puisse exister dans les parages!
Nous nous écartons du groupe et les laissons barboter dans l’eau. Quelle joie de marcher seuls sur des plages de sable immaculé. Je me régale, mon objectif aussi. Puis, quelle n’est pas notre surprise en revenant vers la plage initiale! Elle est transformée en parking à bateaux et les baigneurs se sont multipliés à l’infini.
Nous quittons ce « havre » pour rallier à toute vitesse Ko Phi Phi, et là… cette plage qui m’avait fait rêver en carte postale me scie toute envie de « filmer ». Je me force à rendre la réalité : une haie de bateaux et tant de monde sur la plage qu’elle reste invisible. Je tente d’imaginer les lieux sans personne. Dom cherche l’angle, trouve à peu près ce qui restera dans nos souvenirs. L’eau est belle, les formations rocheuses extraordinaires. Le site est prodigieux! Mais alors que de monde!
Paraît-il en vivant sur Kho Phi Phi et en venant sur Maya beach aux aurores on peut découvrir l’endroit « presque » vierge. Sur Kho Phi Phi, c’est pareil, des centaines de touristes engorgent l’île chaque jour. Ceux qui restent sur place sont noctambules. Nous rencontrons un jeune couple d’Italiens déçus de cette destination. Ils sont ici depuis 4 jours, sans parvenir à fermer l’oeil de la nuit, le seul moment de repos pourrait être de jour, sous les cocotiers, mais ils sont eux-mêmes envahis par la « horde » de touristes diurnes (que nous avons grossi, nous aussi)
Là aussi, l’environnement croule sous les cannettes, les plastiques et les bouteilles en verre. Cela dit, en faisant abstraction de tous ces « petits » désagréments, on trouve avec perspicacité, des angles qui font encore leur petit effet!
Nat et Dom
http://etoile-de-lune.net/etoiledelune/index.php
Bonjour les aventuriers
Bonjour Dany… bienvenue dans ce blog, et bonne lecture